La maladie de Parkinson est une maladie neurodégénérative touchant principalement les neurones du tronc cérébral. Ces neurones produisent en temps normal de la dopamine, mais avec Parkinson, ils sont progressivement détruits. Cela provoque un manque de dopamine dans le striatum, une zone du cerveau dédiée à la motricité, ce qui engendre les symptômes bien connus de la maladie : maladresse gestuelle, tremblements, raideur musculaire, troubles du sommeil et de l’humeur, douleurs et fatigue. Ces symptômes ne sont pas forcément tous présents et se manifestent à divers degrés selon l’évolution de la maladie.
Génétique dans 10 à 15% des cas, la cause précise de cette maladie n’est pourtant pas identifiée la plupart du temps. Elle apparaît généralement entre 45 et 70 ans et touche 15000 personnes en Suisse. Les traitements actuels sont bien établis : il s’agit de stimuler la production de dopamine dans le cerveau ou d’utiliser des molécules mimant son action. Cependant, ces molécules perdent de l’efficacité au fur et à mesure de l’évolution de la maladie. Des exercices physiques, une rééducation motrice ou le maintien d’une activité sociale complètent les mesures prises pour freiner le processus dégénératif. Il existe aussi une technique dite de la neurostimulation profonde. Il s’agit d’implanter des électrodes dans des zones bien déterminées du cerveau. Des impulsions électriques délivrées en continu permettent de compenser dans une certaine mesure le déficit en dopamine et de rétablir un certain équilibre dans le cerveau.
A l’avenir, d’autres thérapies prometteuses vont faire leur apparition. L’immunothérapie par anticorps monoclonaux, par exemple, permettra d’empêcher la mort des neurons à dopamine. On pourra alors guérir de la maladie de Parkinson.
Bonne fin de semaine
Did