Nous poursuivons cette semaine notre petit tour des technologies permettant de sonder le corps humain.
– Le scanner utilise les rayons X afin de reconstituer une image du squelette et de certains organes. Il permet par exemple de détecter des fractures complexes, des hémorragies internes, des calculs rénaux et des tumeurs à l’estomac, au foie ou au pancréas. Afin d’améliorer le rendu des images, l’injection d’un produit de contraste à base d’iode est requise. Le plus souvent bien toléré, il peut cependant provoquer des réactions allergiques potentiellement grave chez les personnes sensibles à l’iode. En outre, les doses de rayons reçues au cours de l’examen sont plus importantes que lors d’une simple radiographie et impliquent une utilisation réfléchie et parcimonieuse de cette technologie.
– L’imagerie par résonnance magnétique (IRM) permet d’étudier les organes « mous » du corps humain : muscles, appareil digestif, cerveau, coeur, reins…Il est ainsi possible de suivre l’évolution d’une tumeur ou d’une sclérose en plaques par ce biais. L’IRM est en revanche inopérante avec les os et les poumons. Comme elle fonctionne avec un champ magnétique, son utilisation est sans danger. Parfois, le recours à un produit de contraste est nécessaire avec des effets secondaires toujours possibles.
Bonne semaine
Did