Voici arriver à grands pas la saison des allergies aux pollens.
Le traitement le plus courant sont les antihistaminiques. Ils sont bon marché et, pris par voie orale, agissent contre tous les symptômes des allergies.
Mais comment s’y retrouver, parmi le grand choix disponible ? Cétirizine, loratadine, fexofénadine… parmi tous ces noms, entre originaux et génériques, il y a de quoi se perdre.
Le plus souvent, le choix d’un antihistaminique par voie orale est dicté par les effets secondaires, qui pour ces molécules se traduisent principalement par de la somnolence.
Les anciens antihistaminiques – appelés de première génération – en provoquent très facilement. Certains sont d’ailleurs désormais utilisés comme somnifères.
Ces molécules sont encore utilisées sous forme de gouttes chez les petits enfants, notamment contre les démangeaisons dues à la varicelle.
Les molécules plus récentes – celles de deuxème génération – ne donnent en théorie pas de somnolence.
Dans la pratique, ce n’est pas tout à fait si tranché.
La cétirizine en provoque par exemple plus souvent que les autres1.
Pour la fexofénadine, on n’a pas observé de somnolence aux doses usuelles1: c’est le meilleur choix si la personne doit conduire ou utiliser des machines.
En cas de grossesse ou d’allaitement, seulement certaines molécules sont adaptées. La loratadine est par exemple celle qui passe le moins dans le lait maternel1. Signalez toujours à votre pharmacien si vous êtes enceinte ou si allaitez.
Depuis peu, on trouve sans ordonnance en pharmacie des emballages de 30 et 50 pièces de levocétirizine.
Ça peut être intéressant pour les personnes qui ont besoin d’un traitement relativement long.
Bien évidemment, des symptômes forts ou inhabituels méritent une consultation médicale.
Votre pharmacien Salveo vous conseille volontiers pour trouver avec vous l’antihistaminique qui vous convient le mieux.
Stefano Mucaria
Pharmacien
1Réference: Revue Médicale Suisse, Allergo-Immunologie, 2009