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Quand votre enfant fait encore pipi au lit

L’énurésie nocturne (pipi au lit) à un âge relativement avancé est plus fréquente qu’on ne le croit. On estime 15% des enfants âgés de 5 ans et 2% des enfants de 15 ans sont touchés. Ce problème n’est pas grave mais peut tout de même avoir un impact psychologique qu’il faut prendre au sérieux.

On distingue deux types d’énurésies : 

– L’énurésie primaire, qui est présente depuis la naissance de l’enfant. Cette énurésie peut avoir diverses causes : immaturité vésicale, hérédité, difficulté à se réveiller, troubles hormonaux, difficultés à grandir. Cela peut aussi être un signe d’une autre maladie sous-jacente comme une infection urinaire ou du diabète. 

– L’énurésie secondaire apparaît après une période de plus de 3 mois de propreté de l’enfant. Elle a souvent comme cause un changement dans la vie de l’enfant, par exemple l’arrivée de frères et soeurs, un changement d’école, un divorce…). Là encore, une autre maladie peut être à l’origine du problème (infection urinaire, diabète,…).

Parmi les mesures à prendre, la première est de ne surtout pas culpabiliser l’enfant. Par contre, le faire participer activement au nettoyage de la literie ou de ses habits, le faire participer à sa prise en charge en buvant moins 3 heures avant d’aller se coucher et en le faisant vider sa vessie avant d’aller au lit est profitable. Comme dit plus haut, il faudra également s’assurer qu’il n’y a pas de maladie sous jacente. Ensuite, il existe différentes possibilités d’agir : 

– L’usage d’une alarme permettant à l’enfant de se réveiller et de se rendre compte lorsque le drap se mouille. Ce traitement d’environ 3 mois est efficace.

– Le recours à des exercices pour renforcer les muscles qui contrôlent le fait d’aller uriner.

– Parfois, une approche psychologique est nécessaire si les problèmes semblent manifestement liés à des boulversements dans la vie de l’enfant.

– L’usage de médicaments diminuant la production d’urine pendant la nuit.

– Le recours à des médecines alternatives comme l’hypnose ou l’acupuncture.

N’hésitez pas à en parler, notamment à votre pédiatre. Il saura vous conseiller.

Bonne fin de semaine

Did

 

 

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