Chroniques et actualités

La migraine

Il existe différentes sortes de maux de tête. On les désigne également sous le nom de « céphalées ». La plupart du temps – dans environ deux tiers des cas – le mal de tête n’est pas une migraine. Il peut être causé par exemple par des tensions au niveau de la nuque ou des yeux lorsque l’on a passé beaucoup de temps assis derrière un écran…On parle alors de céphalées de tension. Ces céphalées peuvent aussi prendre un caractère chronique et perturber le mode de vie, mais pour autant, il ne s’agit pas de migraines. 

La migraine est donc un type de mal de tête bien spécifique qui touche le plus souvent les femmes, mais aussi les hommes. Elle peut aussi affecter les enfants sous la forme de vertiges et de maux de ventre. Bien que ses causes exactes ne soient pas encore déterminées, on lui reconnait un caractère héréditaire car certains gênes impliqués dans le déclenchement des crises migraineuses ont pu être mis en évidence. Il existe différents types de migraines. Principalement, on distingue : 

– Les migraines sans aura : elles regroupent 80% des cas. Le mal de tête est d’intensité variable et dure entre quelques heures et trois jours. La douleur est pulsatile et empêche toute activité physique ou intellectuelle. Des nausées et une intolérance au bruit ou à la lumière font également partie des symptômes. 

– Les migraines avec aura : on appelle « aura » des troubles visuels qui se manifestent 30 à 60 minutes avant le déclenchement de la crise. Il peut s’agir de taches ou de sortes d’étincelles qui se promènent dans le champ visuel. Parfois, des fourmillements dans les membres, une faiblesse généralisée ou même des troubles d’élocution peuvent survenir. Les migraines avec aura concernent 20% des cas. 

D’une manière générale, la migraine peut être fortement invalidante en termes de vie sociale ou professionnelle. Heureusement, un certain nombre d’alternatives médicales existent pour prévenir ou diminuer l’impact des crises. Des traitements de fond peuvent ainsi être instaurés. En cas de crise, on aura recours à des anti-inflammatoires, des antinauséeux, et si nécessaire, à des médicaments de la classe des triptans qui agissent directement sur certains neuromédiateurs dans le cerveau. Dans tous les cas, une bonne hygiène de vie et un sommeil suffisant sont recommandés.

Bonne fin de semaine

Did

 

 

 

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