Différentes technologies permettent de voir ce qui se passe à l’intérieur du corps. Cette semaine, nous allons parler de radiographie et d’échographie.
– La radiographie est basée sur l’émission de rayons X. Selon les organes qu’ils rencontrent, ces rayons sont plus ou moins absorbés, ce qui permet d’en reconstituer une image précise. En l’occurrence, ce sont les parties du corps les plus denses qui réagissent le mieux. C’est pourquoi, la radiographie est utilisée pour les os, mais aussi pour les poumons et les seins. Selon l’organe, la dose de rayons reçue mesurée en milliSiverts (mSv) est très variable. L’OFSP indique sur son site les doses reçues en fonction de l’examen effectué (Doses de rayonnements en médecine nucléaire). A titre de comparaison, un individu reçoit chaque année en moyenne mondiale une dose de 2,4mSv liée à la radioactivité naturelle de l’environnement. Selon les régions, l’habitat, l’altitude ou le mode de vie, cette dose peut être bien supérieure (10mSv par an) sans que cela n’impacte la santé. De même, une radiographie est sans danger, même si certains examens nécessitent des doses de rayonnements relativement élevées.
– Avec l’échographie, des ondes sonores sont envoyées et rebondissent sur un obstacle, restituant une image. L’application d’un gel sur la peau permet une meilleure efficacité, les ondes se propageant mieux dans l’élément liquide. Foie, pancréas, vésicule biliaire, reins, vessie, thyroïde et bien entendu les foetus peuvent être examinés de cette manière. Cette liste n’est pas exhaustive et d’autres applications sont possibles comme la mesure de l’activité circulatoire dans les vaisseaux sanguins (échographie Doppler). Avantages face aux rayons X : une mise en oeuvre simple et aucune irradiation.
Bonne fin de semaine
Did