Le crâne et les cervicales (os du cou) sont des structures soumises à rude épreuve dans la vie quotidienne. Rien d’étonnant alors que les maux de tête – ou céphalées – soient un symptôme si fréquent. Il est possible de les catégoriser selon le type, l’intensité et la localisation des douleurs. Bien que souvent sans gravité, nous allons voir que parfois, une consultation médicale peut s’avérer nécessaire.
Les maux de tête sont regroupés en trois principales familles :
– Les céphalées pulsatiles (migraines) : la douleur apparaît sous forme de pulsation et ne touche qu’un côté de la tête à la fois. Les muscles de la tête et de la nuque se contractent de manière spasmodique. La crise de migraine survient brutalement et s’accompagne d’autres symptômes comme des nausées, des vomissements ou une intolérance au bruit et à la lumière. Des troubles de la vision sont également fréquents. Certains aliments (chocolat, fromage, noix…) et additifs alimentaires (aspartam, glutamate,…) peuvent déclencher une crise.
– Les céphalées non pulsatiles : ces céphalées dites « de tension » serrent la tête comme dans un casque. Elles sont le plus souvent causées par des tensions des muscles de la nuque et le cou, par un mauvais éclairage ou par une baisse de la vue. Certaines substances comme l’alcool, le café ou le tabac peuvent favoriser leur apparition.
– Les céphalées mixtes : parfois pulsatiles et parfois non, les céphalées mixtes sont difficiles à catégoriser. Les patients ont souvent de la difficulté à décrire précisément leurs symptômes.
D’une manière générale, les maux de tête apparaissent suite à l’exposition à un déclencheur particulier et qui peut varier d’une personne à l’autre. La soif, les menstruations, un jeûne prolongé, du stress et bien d’autres raisons encore peuvent expliquer l’apparition des symptômes. Certaines mesures peuvent être prises pour essayer de se soulager. La prise d’un antidouleur dès que l’on sent les premiers signes va atténuer les symptômes. Le paracétamol peut être utilisé, de même que l’ibuprofène qui présente l’avantage de lutter contre l’inflammation. Votre pharmacien pourra vous renseigner sur les contre-indications et effets secondaires liés à la prise de ces médicaments. D’autres molécules comme les triptans peuvent être utilisées lorsque les premiers traitements ne donnent pas les résultats escomptés, mais dans ce cas, une ordonnance médicale sera nécessaire. De plus, du repos, une bonne hydratation, l’application de froid sur la zone douloureuse ou un massage du crâne et de la nuque (essayez avec de l’essence de menthe ou de lavande) pourront vous soulager.
Dans certains cas, un mal de tête soudain et violent doit vous inciter à consulter un médecin. C’est le cas notamment en cas de fièvre, de raideur de la nuque ou de l’apparition d’un état de confusion. On sera également vigilent si les épisodes douloureux tendent à se répéter souvent ou que les antidouleurs classiques ne suffisent pas à atténuer le problème. Un mal de tête qui persiste chez un enfant dont l’état semble se détériorer devra aussi faire l’objet d’une consultation rapide. En cas de doute, nous vous renseignons volontiers.
Bonne fin de semaine
Did