Chroniques et actualités

L’ectoïne : une alternative naturelle contre la rhinite allergique

Avec le printemps reviennent les problèmes d’allergies liés aux pollens : nez qui coule, yeux irrités, gorge qui gratte, bref…Vous qui en souffrez, vous connaissez le problème. Ces symptômes sont principalement liés à la libération d’histamine (voyez à ce sujet le billet du 4 mai 2012) et c’est pourquoi, on utilise le plus souvent des médicaments anti-histaminiques pour se soulager. En bloquant la fixation de l’histamine sur ses récepteurs, l’anti-histaminique permet d’éviter les symptômes décrits plus haut. On l’utilisera en comprimés à prendre par voie orale une fois par jour, ou localement en spray nasal ou gouttes oculaires. Généralement bien toléré, l’anti-histaminique peut cependant provoquer troubles de la vigilance et fatigue. Une sensation de sécheresse dans la bouche peut aussi occasionnellement survenir.

L’ectoïne peut être utilisée en spray nasal ou gouttes oculaires. Son mode d’action est différent de celui des anti-histaminiques. Tout d’abord, c’est un produit naturel. Il n’y a donc pas de risque d’accoutumance ou d’irritation comme on peut en rencontrer avec les sprays décongestionnants à base de xylométazoline ou de molécules apparentées. Les préparations à base d’ectoïne peuvent être sans risque utilisées durant toute la saison des allergies. Présentée comme un protecteur de la muqueuse nasale et oculaire, l’ectoïne agit en fixant les molécules d’eau à la surface des cellules. L’effet protecteur ainsi obtenu permet d’éviter la pénétration des allergènes dans l’organisme. De plus, l’inflammation causée par la réaction allergique se trouve diminuée et l’on assiste à une meilleure régénération de des muqueuses.

A noter que pour traiter les dermatites ou les allergies cutanée, l’ectoïne existe également sous la forme de crème à appliquer sur la peau 2 à 3 fois par jour. Elle montre de l’efficacité lors de symptômes aigus, mais peut aussi – comme les sprays ou gouttes – être utilisée en traitement de fond sur le long terme. Ses effets sur la peau sont similaires à ceux décrits plus haut : protection, activation des processus de régénération et lutte contre l’inflammation. Sous toutes ses formes, cette molécule peut être utilisée sans problème chez l’enfant.

Une alternative, donc, aux traitements classiques qu’il vaut sans doute la peine d’essayer.

Bonne fin de semaine

Did

Derniers articles