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L'obésité infantile en forte augmentation

Cette affirmation est particulièrement vraie dans les pays en voie de développement, notamment en Afrique et en Asie. Afin de déterminer si notre poids met notre santé en danger, on a recours au calcul de l’indice de masse corporelle (IMC). Cet indice se calcule de la manière suivante : 

IMC = Poids (en kilos) / Taille au carré (en mètres)

Par exemple, pour un poids de 64 kilos et une taille de 1m82, on obtient : 64/1,82 au carré = 19.32.

Entre un IMC de 18.5 et 25, on considère que le poids est normal. En-dessous, on parle de maigreur. Entre 25 et 30, la personne est en surpoids. Ce n’est qu’au-delà de 30 que l’on commence à parler d’obésité. Dans notre exemple, le sujet d’1m82 devrait donc peser 100 kilos au moins pour être considéré comme obèse, avec les conséquences que cela implique pour la santé.

Une méta-analyse internationale portant sur plus de 30 millions d’enfants âgés de 5 à 19 ans a permis de constater que le nombre d’obèses (IMC supérieur à 30, donc) était passé de 11 millions en 1975 à 124 millions aujourd’hui. Dix fois plus en l’espace de 40 ans. On estime donc qu’en moyenne 5.6% des filles et 7.8% des garçons sont obèses aujourd’hui dans le monde. Comme on l’a dit, les plus fortes augmentations concernent surtout des pays en développement ou à revenu intermédiaire. En France, par exemple, l’augmentation n’est « que » de 1,7% depuis 1975, bien que 8% des petits français soient concernés par l’obésité, contre plus de 20% aux Etats-Unis. 

Chez les adultes, le bilan n’est pas meilleur : 38% d’obèses aux Etats-Unis, mais tout de même 15% en France et 10% en Suisse qui fait presque figure de bon élève. Ce qui est plus inquiétant, c’est que tout laisse à penser que ces chiffres vont encore augmenter. Les scientifiques parlent même d’une épidémie. On s’attendrait ainsi à l’horizon 2030 à voir 50% d’obèses aux Etats-Unis, 20% en France et 15% en Suisse, avec conjointement une augmentation des troubles de la santé associés. Diabète, cholestérol, troubles cardiovasculaires, articulaires….bref. A l’heure où l’on s’inquiète de l’explosion des couts de la santé, il est des facteurs sur lesquels chacun peut agir. Alimentation équilibrée, exercice physique modéré, hygiène de vie en général…Banal, certes, mais peut-être pas tant que ça au vu des chiffres énoncés plus haut.

Bonne fin de semaine

Did

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