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Reconnaître et traiter une infection urinaire

L’infection urinaire se manifeste en général par un besoin anormalement fréquent d’uriner qui s’accompagne d’une sensation de brûlure et des douleurs à la miction. Pour des raisons principalement anatomiques, elle touche le plus souvent les femmes. Sa localisation la plus fréquente est au niveau de la vessie où des bactéries provoquent infection et inflammation. On parle alors de cystite. Lorsque l’infection remonte les voies du système urinaire, elle peut atteindre les reins. Dans ce cas, on parle de pyélonéphrite : cette affection est plus grave et peut survenir lorsqu’une cystite a été mal soignée. En plus de fortes douleurs lombaires ou/et dans le bas ventre, la présence d’une FORTE FIEVRE (39-40°C) est un signe d’alerte. De plus, en cas de pyélonéphrite, l’état général du patient s’altère. Il peut y avoir également des vomissements. On essayera donc de traiter la cystite de manière efficace afin qu’elle ne dégénère pas.

Parfois, les cystites peuvent survenir à fréquence régulière. Dans ce cas, certaines mesures préventives peuvent être mises en place. En premier lieu, on pensera à boire suffisamment. On recommande 1,5 à 2 litres par jour. L’eau reste la meilleure des boissons, mais le jus de canneberge est un remède naturel qui a fait ses preuves dans la prévention de cette maladie. Lorsque l’on va à la selle, on pensera à s’essuyer d’avant en arrière afin d’éviter la contamination des voies urinaires par des bactéries provenant des matières fécales. Au moment des règles, on évitera de garder trop longtemps serviettes ou tampons sales car cela favorise la prolifération bactérienne. On prendra soin de les changer régulièrement. Enfin, une bonne hygiène des parties intimes est importante, mais il faudra veiller à ne pas déséquilibrer le pH vaginal avec des produits trop agressifs ou inappropriés. Certaines préparations adéquates sont disponibles en pharmacie.

Lorsque malgré tout la cystite s’est installée, il est possible de tenter de l’enrayer DANS LES TOUTES PREMIERES HEURES avec des préparations phytothérapeutiques de raisin d’ours. Cette plante est connue pour ses effets antiseptiques. On peut l’associer à de la prêle ou du bouleau, plantes actives sur les fonctions urinaires. En prenant jusqu’à 4 comprimés 3 fois par jour pendant 24 à 48 heures, il sera peut-être possible d’éviter les antibiotiques. Cependant, si aucune amélioration n’a lieu ou si la situation empire, l’antibiothérapie sera nécessaire. Les complications d’une cystite étant graves (pyélonéphrite), on ne voudra pas prendre de risque. Il revient au médecin de déterminer quel antibiotique doit être utilisé car plusieurs choix existent. Le traitement se fera en général sur un ou trois jours, mais il peut être plus long. Quoi qu’il en soit, évitez d’interrompre un traitement antibiotique avant son terme sous peine de favoriser l’apparition de résistances bactériennes. Si pour une raison ou une autre le traitement ne vous convenait pas, par exemple en cas d’effets secondaires, parlez-en tout d’abord à votre médecin ou votre pharmacien. Vous déciderez ensemble de l’attitude à adopter.

Bonne fin de semaine

Did

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