Chroniques et actualités

Tour d’horizon des méthodes contraceptives (partie 2)

Suite de notre petite revue des méthodes de contraception commencée la semaine dernière :

– Le patch : ce dispositif se colle sur la peau où il libère une hormone qui bloque l’ovulation, à la manière de la pilule. Le patch est à garder 3 semaines par mois et à retirer la quatrième. Par rapport à la pilule, il présente l’avantage de diminuer les risques d’oubli ou de mauvaise utilisation.

– L’anneau vaginal : comme la pilule ou le patch, ce dispositif libère des hormones oestro-progestatives. Il se dépose dans le vagin et doit être retiré une semaine par mois. A nouveau, peu de risques d’oubli ou de mauvaise utilisation. Les effets secondaires sont les mêmes qu’avec la pilule.

– La stérilisation : masculine ou féminine, c’est la seule méthode irréversible. Elle est très utilisée aux USA ou au Brésil où elle représente la première méthode contraceptive, devant la pilule. Deux méthodes existent chez la femme : la ligature des trompes est la plus ancienne et nécessite une opération sous anesthésie. Plus récente et moins invasive, l’insertion d’un micro-implant dans chaque trompe, ce qui crée un bouchon bloquant le passage. Ces deux méthodes empêchent ainsi les ovocytes de rejoindre l’utérus. Chez l’homme, on parle de vasectomie : il s’agit de ligaturer le canal d’évacuation des spermatozoïdes. Les capacités d’érection ou d’éjaculation ne sont pas modifiées par la vasectomie.

– La contraception d’urgence : la « pilule du lendemain » est utilisée si il y a eu un risque de fécondation suite à un rapport sexuel. Cette pilule doit être prise dans les 3 jours suivant le rapport, en sachant que son efficacité diminue fortement au fil du temps. Efficace à 95% environ dans les heures qui suivent le rapport, elle diminue à 50% au 3eme jour. Habituellement bien tolérée, des nausées peuvent survenir et le cycle peut être perturbé. Comme il s’agit tout de même d’une dose massive d’hormones, la contraception d’urgence n’est à utiliser qu’en cas…d’urgence.

– D’autres méthodes existent encore : spermicides, diaphragmes, mesure de la température corporelle afin de déterminer les périodes de fertilité…Elles sont cependant peu fiables . 
En discutant avec votre gynécologue, vous serez à même de faire le choix qui vous convient le mieux.

Bonne fin de semaine 

Did

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